Encyclopédie Atypique Incomplète
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
jeudi 8 octobre 2009
Dès les débuts de la philosophie en Grèce, l’idée de cause se trouve associée à l’ambition majeure de la pensée : rendre intelligible l’origine, la constitution et le devenir de ce qui est .
Or l’homme ne saisit directement, par les sens et par l’intelligence, qu’une infime partie du réel.
La recherche des causes va alors apparaître comme le moyen privilégié de surmonter cette limitation et d’élaborer une stratégie de connaissance et d’action telle que, tout en ne voyant directement qu’une faible partie de la réalité, l’esprit puisse avancer des hypothèses touchant la nature dans son ensemble.
Un tel résultat n’est pas obtenu en inventant des mythes cosmologiques, qui représenteraient l’action de puissances surnaturelles, mais en postulant, avant de s’attacher à le confirmer par l’expérience, que la nature est régie par des lois constantes, que toutes les réalités obéissent à un ordre, que l’émergence ou la succession des phénomènes ressemble peut-être à l’action volontaire des hommes.
C’est cette aventure de la causalité que l’on tente ici de retracer : son état métaphysique, son emploi effectif dans les sciences, les critiques dont elle a été l’objet, le regain de faveur qu’elle connaît.
Sans revenir ici sur l’histoire de l’astrologie ou sur les techniques divinatoires, on peut considérer l’horoscope comme la forme la plus répandue de production astrologique dans la société actuelle, principalement à travers les rubriques spécialisées de la grande presse.
Pourquoi est-ce l’astrologie qui a conquis la première place comme produit industriel divinatoire ?
Essentiellement à cause de l’audience qu’elle a trouvée dans la presse, car il semble que les tarots, les cartes, la chiromancie et diverses formes de voyance connaissent, dans les cabinets de consultation, une vogue au moins égale à celle de l’astrologie dans les périodiques.
Par ailleurs, l’horoscope correspond aux caractéristiques du marché de la presse, parce qu’il traite les cas personnels en fonction de catégories, ce qui est nécessaire lorsque les prédictions doivent concerner les lecteurs et non telle vedette déterminée, et parce que sa base calendaire est bien adaptée à la périodicité de la publication.
Quoi qu’il en soit des facilités que l’astrologie offre à la presse, on doit invoquer une raison principale pour expliquer son succès :
Il semble que les modes particuliers de la combinatoire astrologique se prêtent à la production industrielle par le fait qu’il suffit seulement de douze catégories pour que l’individu ait l’impression de se retrouver...
Vous pouvez consulter (pour appronfondir vos questionnements) :