Ma journée commence mal...

JPEG - 22 ko

Alors que je beurrai avec amour ma seconde tartine, un mouvement brusque a fait valser la première...

Celle-ci après une trajectoire parabolique d’une grande pureté, est tombée sur le carrelage, côté beurre évidemment !

Pourquoi la tartine tombe-t-elle toujours du mauvais côté ?

  • Serait-ce parce que, selon le principe du Dr Murphy, si quelque chose peut foirer, il foirera ?
  • Tout serait-il pour le pire dans le plus désagréable des mondes possibles ?

Je me suis dit, que même s’il y a un mauvais génie, les principes de la mécanique doivent régir le mouvement de la tartine.

Alors je me suis mis à calculer (et oui, il n’y a pas d’heure pour un peu de physique appliquée) : étant donnée la hauteur de la table, le couple de basculement, l’accélération de la pesanteur... la tartine, posée sur la table beurre en haut, a juste le temps de tourner d’un demi-tour lors de sa chute, avant d’atterrir côté beurre.

« Fatalitas », disait Cheri-Bibi...
Les lois de la mécanique sont contre nous !

D’ailleurs Ovide avait déjà célébré le phénomène dans un quatrain :
C’est la fatalité qui fait que nos tartines,
Quand elles tombent au sol, des tables de cuisine,
Atterrissent toujours du côté désastreux,
Où le beurre agglutine les déchets poussiereux.

Avec cette hauteur de table, lorsque la tartine chute, elle a juste le temps de faire un demi-tour.

Mais pourquoi diable la table a-t-elle cette mauvaise hauteur ?

Parce que, c’est notre taille qui la détermine...

Mais pourquoi ne sommes-nous pas plus grands ?

Parce que, si nous étions plus grand, nous tomberions de plus haut et nous risquerions alors de nous briser le crâne sur le sol !

Ainsi notre taille est-elle déterminée par les forces physiques qui confèrent leur solidité aux os de la boite cranienne.
La durée de la chute est fixée par l’intensité de la gravité... et tout concourt sur Terre, aux désastres tartineux !

En conclusion

Pour finir, j’ai eu tout de même une bonne surprise.
J’ai fait tomber ma tartine, qui a, bien entendu, chut du mauvais côté.
Mais quand je l’ai ramassée, une onde de joie m’a envahi : sous mes yeux ébahis, j’ai retrouvé sous le placard l’embout de mon tire-bouchon que je cherchais depuis deux jours !

C’est cela, la sérendipité : l’art de gagner des concours de circonstances.
Et finalement, j’ai su tirer avantage des « mauvais » hasards de la vie ce matin...

Une ouverture ?

JPEG - 16.7 ko