Pac-Man est un jeu vidéo créé en 1979 par Toru Iwatani pour l’entreprise japonaise Namco.

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Le but du jeu est de déplacer un personnage en forme de camembert, Pac-Man, à l’intérieur d’un labyrinthe, et de lui faire ramasser toutes les pastilles qui s’y trouvent en évitant d’être touché par des fantômes.

 Souvenirs... souvenirs...

Qui n’a jamais entendu parler du jeu d’arcade « Pac Man » ?
Ce bon gros bonhomme jaune en forme de camembert qui a meublé l’enfance et l’adolescence de bon nombre d’adultes aujourd’hui ?
Et qui a englouti bon nombre de pièces de 1 et 5 francs...

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Ce jeu ancestral est aujourd’hui gratuit sur plusieurs sites web (d’ailleurs vous pouvez y jouer un peu plus bas dans l’article), et continue de divertir jeunes et moins jeunes.
Mais pourquoi ce jeu a-t-il marqué l’univers collectif de la sorte ?
Hormis le fait que la façon de jouer était prenante, innovatrice pour l’époque, non violente, il y a une autre raison qui a mené ce jeu au statut de jeu culte qu’il possède actuellement : le marketing.

Comme la bouille sympathique de ce cher Pac-Man était très bien perçue par la jeunesse (et par leurs parents), Namco et ses partenaires ont eu la brillante idée de faire plusieurs produits dérivés qui se sont tous très bien vendus, permettant aux fans les plus fidèles d’afficher leur « allégeance ».

Pac-Man a aussi fondé une famille et le public à donc pu applaudir l’arrivée de « Miss Pac-Man » et de « Baby Pac-Man ».
D’autres jeux ont utilisé à leur manière l’emblématique petit camembert jaune :

  • « Pac Man World »,
  • « Pac Man adventures in Time »
  • et « Pac Man arrangement » figurent parmi les titres dérivés les plus connus.

Des centaines de produits dérivés ont depuis les années 80 envahis le marché, allant des tasses à café, et autres mugs, aux boxers pour hommes, en passant par les parapluies, les poufs, les stylos et cahiers, et même les montres...

 Description

Pac-Man, le personnage emblématique du jeu, est un personnage en forme de rond jaune doté d’une bouche.
Il doit manger des pastilles et des bonus (sous forme de fruits ou d’objets) dans un labyrinthe hanté par quatre fantômes.
Quatre pastilles spéciales rendent les fantômes vulnérables pendant une courte période au cours de laquelle Pac-Man peut les manger (un fantôme donne 200 points, deux amènent 400 points, trois 800 points et enfin 1600 points pour la capture des quatres). Les fantômes deviennent alors bleus avec une expression de peur signalée par des petits yeux et une bouche en ligne cassée.

Voici un tableau indiquant les différents fruits, leur valeur et les niveaux où l’on peut les trouver :

FruitsPointsNiveaux
Cerise 100 1
Fraise 300 2
Orange 500 3 et 4
Pomme 700 5 et 6
Melon 1000 7 et 8
Galboss 2000 9 et 10
Cloche 3000 11 et 12
Clef 5000 13 et plus

Si le joueur dépasse les 10 000 points, il obtient une vie supplémentaire.

 Exploitation

Ce jeu est sorti au Japon dans les salles d’arcade à l’automne 1979 sous le titre « Puck Man », dérivé du japonais « paku paku » qui indique l’action d’ouvrir et refermer la bouche, par extension il s’agit aussi de l’action de manger avec gloutonnerie.

Il connaît un succès immédiat et est commercialisé en 1980 aux États-Unis et dans le reste du monde (son aspect non-violent aurait été à l’origine de son succès auprès des jeunes filles, un peu, et des jeunes garçons, beaucoup).

Le changement de nom de « Puck-man » à « Pac-Man » répond au souci d’éviter que des petits comiques grattent la boucle du « P » pour en faire un « F », ce qui aurait constitué une obscénité relativement mal vue dans les salles d’arcade, majoritairement fréquentées par des jeunes...

 Fiche technique

Borne d’arcade à écran couleur.
Microprocesseur : Zilog Z80.(et oui... le bon vieux temps des Z80 et des 6502...)
Son : Namco 3-Channel PSG.

Les déplacements des fantômes (Inky, Pinky, Blinky et Clyde) sont déterministes (il n’y a pas de hasard dans l’algorithme choisissant leur trajet), mais l’adaptation de Pac-Man en version féminine ( Ms. Pac-Man ) met en évidence les trajectoires aléatoires des fantômes, chose unique à cette époque.

Le jeu original comprend 255 labyrinthes différents.
Le jeu était considéré comme allant à l’infini... mais le 256e niveau est injouable à cause d’un bug qui noie la moitié droite du niveau sous un gros tas de symboles, ce bug vient du fait que le nombre de niveaux était codé sur 1 seul octet ( 1 octet = 28 = 256 possibilités différentes).

 Jouer gratuitement !

 Guide de l’utilisateur

Une documentation, à destination du joueur de Pac-Man, a été faite par Namco sous la forme d’un fichier PDF (en anglais), vous pouvez le consulter ici.

 Record du High Score

Le champion du monde est Billy Mitchell, Américain qui réalisa un score de 3’333’360 en 1999.
Il le fit en plus de 6 heures, en attrapant tous les bonus de chaque niveau, mangeant tous les 4 fantômes à chaque super pastille, et... en ne perdant aucune vie !

À cette occasion le monde découvrit que le jeu se terminait après le 255e niveau...

 Citation

Dans le film documentaire “Sans Soleil” de Chris Marker, le narrateur énonce la phrase suivante :

« L’indépassable philosophie de notre temps est contenue dans le Pac-Man : peut-être parce qu’il offre la plus parfaite métaphore graphique de la condition humaine. Il représente à leur juste dose les rapports de forces entre l’individu et l’environnement, et il nous annonce sobrement que s’il y a quelque honneur à livrer le plus grand nombre d’assauts victorieux, au bout du compte, ça finit toujours mal. »

P.-S.