Le climat et les changements de saison ont une influence directe sur l’apparition ou la disparition des pellicules.

Idem pour le stress, la fatigue, les tensions, le port d’un casque, de chapeaux ou de casquettes ...

Laissez respirer vos cheveux et ... faîtes comme vos cheveux : respirez !

Les pellicules touchent beaucoup de gens ?

Les états pelliculaires constituent une affection fréquente, rarement grave mais génante sur le plan esthétique. Un français sur deux en a, en a eu ou en aura.

Qu’est-ce que c’est ?

On peut définir les états pelliculaires comme une accélération et une anomalie de la fabrication de la kératine des cellules superficielles du cuir chevelu, accompagnées d’une desquamation chronique excessive.

Les pellicules correspondent à une desquamation excessive et visible du cuir chevelu, due à la multiplication trop rapide des cellules épidermiques et à leur maturation anormale.

Elles sont souvent accompagnées d’une prolifération de la flore microbienne, en particulier d’un micro-organisme appelé pityrosporum ovale dont on sait qu’il joue un rôle décisif dans la desquamation, en raison de l’inflammation locale entrainée par sa prolifération.

Les pellicules peuvent aussi s’accompagner de démangeaisons dues à une légère inflammation au niveau du derme.

Dans les états squameux, plusieurs composantes sont associées :

  • accélération du renouvellement des cellules épidermiques (7 à 10 jours contre 21 jours normalement)
  • accumulation à la surface du cuir chevelu d’une quantité accrue de cellules mortes,
  • prolifération locale de la flore microbienne et fongique (en particulier le pitosoporum ovale ),
  • augmentation de la séborrhée favorisant les manifestations inflammatoires,

Une seule forme de pellicules ?

Il y a les pellicules sèches et les pellicules grasses selon le type de cuir chevelu :

  • les pellicules sèches

Elles apparaissent sur les cuirs chevelus secs : petites squames blanches, inesthétiques elles parsèment le cuir chevelu qui prend un aspect farineux, elles tombent en neige sur les épaules.
Le cuir chevelu est sec, les cheveux sont ternes et perdent de leur éclat et une pluie de pellicules fines tombe sur les vêtements.
Les pellicules sèches apparaissent à la puberté et peuvent persister jusqu’à la cinquantaine. Le patient ne ressent qu’une gêne esthétique mal vécue et mal acceptée socialement.

  • les pellicules grasses

Les pellicules grasses correspondent à une forme plus grave et plus difficile à traiter. Elles peuvent apparaître d’emblée ou succéder aux pellicules sèches.
Elles apparaissent sur les cuirs chevelus gras et forment des squames jaunâtres plus grandes, plus épaisses et plus grasses qui s’amalgament au sébum et se détachent difficilement.
Elles induisent fréquemment des démangeaisons assez importantes. Le cuir chevelu est gras, les pellicules ne tombent pas, mais se regroupent en amas pelliculaires sur le cuir chevelu.
Sous les plaques, le cuir chevelu est rose inflammatoire, parfois discrètement suintant. Les pellicules grasses peuvent évoluer vers l’apparition de plaques jaunâtres et onctueuses recouvrant tout ou partie du cuir chevelu.

Il est important de traiter efficacement les sujets développant ce type de pellicules, car ils sont plus exposés à des chutes de cheveux précoces.

Pourquoi a t-on des pellicules ?

Le stress, la fatigue ou des déséquilibres organiques favorisent le développement de bactéries, sources d’irritation pour le cuir chevelu. Pour se défendre, ce dernier perd des cellules d’épiderme, les pellicules, qui favorisent à leur tour la prolifération de bactéries d’où démangeaisons et nouvelles pellicules.

Facteurs aggravants :

  • Externes : pollution atmosphérique, climat, produits capillaires non adaptés, ...
  • Internes : stress, fatigue, ...

Quelles sont les causes ?

Parmi les causes extérieures, de nombreux micro-traumatismes, qu’ils soient de nature physique ou chimique peuvent entrainer le développement des pellicules. On retiendra les traitements capillaires trop agressifs : brushings, teintures, permanentes, shampooings trop détergent, brossage trop énergiques, séchoirs trop chauds ...

Comme cause internes interviennent surtout les perturbations de l’état général de santé (fièvre, stress, fatigue, surmenage, ...), plus rarement des facteurs héréditaites, métaboliques ou alimentaires.

De plus, les états pelliculaires sont accentués par certains facteurs climatiques : ils s’aggravent l’hiver (temps humide, chauffage, ... ) et s’améliorent à l’arrivée de l’été.

Enfin, on constate dans les états pelliculaires, une modification quantitative de la flore microbienne qui induirait un phénomène d’irritation de la couche profonde épidermique, ce qui provoquerait une accélération de la multiplication des cellules du cuir chevelu, se traduisant par une desquamation excessive et donc l’apparition de pellicules.

Qui a des pellicules ?

Rares chez l’enfant et les personnes agées, les pellicules apparaissent à la puberté et sont moins abondantes en été qu’en hiver. D’après une étude menée auprès de 5000 personnes, 58% des hommes déclarent avoir des pellicules. Parmi les femmes 49% ont des pellicules.

Comment éliminer les pellicules ?

Il convient d’agir sur tous les facteurs pour :

  • normaliser la division cellulaire
  • lutter contre la prolifération microbienne
  • faciliter l’élimination des squames
  • diminuer la séborrhée et les démangeaisons

Le traitement ?

Pour être efficace et complet, un produit antipelliculaire doit donc agir à différents niveaux en :

  • normalisant la division cellulaire
  • détachant les pellicules
  • assainissant le cuir chevelu
  • apaisant les démangeaisons

Les traitements des états pelliculaires par lotions ou shampooings doivent lutter contre le développement microbien et permettre l’élimination des cellules mortes qui adhèrent au cuir chevelu.

Les shampooings doivent être formulés avec des bases lavantes qui ont un pouvoir nettoyant suffisant pour éliminer les pellicules présentes, mais une douceur indispensable pour ne pas agresser davantage un épiderme irrité et fragilisé.

En fait si on utilise le shampooing, l’après-shampooing et le masque dans les bonnes conditions d’utilisation, les résultats sont spectaculaires.

J’ai plus de pellicules en hiver qu’en été ... est-ce normal ?

Les états pelliculaires sont aggravés par les facteurs climatiques, et comme ceux-ci sont extrèmement violents entre l’intérieur et l’extérieur, ça ne fait qu’aggraver les états pelliculaires.

Changez de shampooing !

Fines peaux blanchâtres, les pellicules résultent d’une desquamation excessive du cuir chevelu. Leur présence est non seulement inesthétique mais elle s’accompagne le plus souvent de démangeaisons. Au final, vos cheveux sont ternes et sans éclat.

La solution de base : oubliez les shampooings traditionnels !

Trop décapants, certains shampooings provoquent une irritation du cuir chevelu donc l’apparition de pellicules.

Comment sait-on si le shampooing fait effet ?

Avec la mousse aérée ou onctueuse, sèche ou crémeuse, volumineuse ou peu développée.

La mousse est un indicateur de propreté quand elle se développe bien, cela signifie que les cheveux sont propres, débarrassés du sébum et des salissures grasses qui s’opposent à sa formation.

C’est pourquoi le premier shampooing ne mousse pas toujours.

J’ai des pellicules comment vivre avec ?

Faire des traitements et porter des vêtements blancs :
on ne verra pas les pellicules tombés sur vos épaules !

P.-S.

Glané ça et là sur le web ...
Je sais, ce n’est pas précis comme sources, désolé.