Encyclopédie Atypique Incomplète
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
dimanche 17 mai 2009
Préparation : 20 minutes
Pas de cuisson
Réfrigération : 4 heures
Pour 6 personnes :
Le Tiramisu (“tire-moi vers le haut” ou encore “remontes-moi le moral”) a été inventé dans la région de Venise [1]. C’est un des très grands classiques de la cuisine italienne.
Voici la véritable recette de ce dessert si délicieusement crémeux et savoureux.
D’une facilité enfantine à réaliser, voici la plus simple manière de ravir vos convives à la fin du repas !
La préparation :
Bon voyage en Italie !
Alternative
[1] Origines du Tiramisu :
Il y a beaucoup de théories sur les origines du Tiramisu : cinq régions d’Italie — le Piémont, la Lombardie, la Vénétie, le Frioul-Vénétie julienne et la Toscane — se proclament la terre d’origine de ce dessert.
Parmi les légendes concernant les origines du Tiramisu, on en trouve une qui fait remonter son invention à la fin du XVIe siècle, en Toscane, lors de la visite du duc de Toscane, Cosme III de Médicis, à Sienne.
Le duc fit du Tiramisu son dessert préféré, ramenant la recette à la cour de Florence, d’où il se répandit en Vénétie, à Trévise et à Venise. C’est à Trévise que le mascarpone est ajouté à la recette...
C’est au XVIIIe siècle qu’il commence à être connu en dehors de l’Italie grâce à de nombreux auteurs de livres de cuisine italienne, qui popularisent l’ajout à la recette des biscuits appelés boudoirs.
Une autre légende dit que pendant la Renaissance les Vénitiennes faisaient du Tiramisu pour en manger avec leurs amants le soir, croyant qu’il leur donnerait plus d’énergie pendant leurs relations sexuelles.
Plus prosaïquement, une autre version dit que ce sont les prostituées vénitiennes, travaillant au-dessus des cafés, qui en auraient acheté la nuit pour leur redonner de l’énergie.
Une théorie encore plus prosaïque est celle expliquant que le dessert était simplement une manière de profiter des restes de gâteau et de café devenu froid pour ne pas les gaspiller.
Il suffisait de rajouter un peu de liqueur pour rendre le gâteau durci plus mou et de recouvrir ensuite le tout de crème ou de mascarpone.
Selon une autre tradition, il s’agit de la base d’une recette pour convalescence composée de jaune d’œuf et d’alcool qui aurait évolué au fil du temps.
En Émilie-Romagne il existe une version plus légère, faite avec de la crème, sans boudoirs et avec des lamelles ou éclats de chocolat à l’intérieur.
On l’appelle crema della duchessa ou zuppa della duchessa.