Avez-vous déjà rencontré des gens qui ont l’oeil allumé en parlant de leur travail ?

C’est qu’ils ont découvert leur mission.

Pas besoin d’être un surhomme ou un gourou !
Il suffit de s’épanouir d’une façon qui colle à votre personnalité.

Trouver sa mission, c’est exercer un travail utile dans lequel vos talents sont mis à contribution et qui a un sens pour vous.
Pas besoin de marquer son époque !

Pourtant la notion de mission est sournoise : le psychiatre Carl Jung, disciple de Freud, la comparait à un « daïmon », une sorte de génie intérieur qui le tenaillait tant qu’il n’avait pas terminé son œuvre.

Flashs de jeunesse

Nos jeux et héros d’enfance sont souvent éclairants.
Découvrir son projet de vie : « Le passé contient les indices des buts profonds vers lesquels le mouvement de la vie essaie de nous conduire. Si on arrive à relier entre eux ces subtils mouvements intérieurs et à en déchiffrer les multiples signaux, on se retrouvera face à sa mission, un peu comme si on avait suivi à l’aveuglette un fil d’Ariane conduisant à travers les dédales de la vie. »

Le philosophe Nietzche disait : « Ceux qui ont un pourquoi peuvent endurer n’importe quel comment. »

Pour s’y retrouver

Faire l’inventaire de nos passions :

  • Quels sont mes intérêts au travail et dans mes temps libres ? Dans quoi je me sens valorisé ?
  • Si j’observe le panorama de ma vie, est-ce j’y vois certaines tendances ?

Prenons la peine de coucher sur papier nos réflexions.
Encerclons ensuite d’une couleur spéciale les événements qui nous semblent les plus marquants et récurrents dans le développement de notre vie. Regroupons-les en catégories et rattachons-les à une phrase qui sera l’ébauche de notre mission.

Les réels obstacles... et ceux qu’on s’invente

Si on décide d’aller à la rencontre de notre mission, il faut d’abord identifier les réels obstacles (responsabilités familiales, manque de formation, de ressources, d’argent, isolement) et voir si on peut les renverser et comment.

Ensuite, quelles sont nos fausses croyances ?
Il est normal d’osciller entre l’enthousiasme et la peur.
Plus d’une fois, le doute peut nous assaillir.

L’ombre est l’un de ces obstacles : c’est le côté mal aimé de soi, que l’on a refoulé dans notre inconscient par crainte d’être rejeté et de jouer l’imposteur. Il faut explorer ce monde en friche.

Attention à l’éparpillement : si choisir, c’est renoncer, ne pas choisir, c’est ne rien faire.
L’éparpillement constitue un obstacle au discernement de sa mission. _ Lorsqu’elle est claire, on choisit mieux nos activités. On les conserve si ce sont des étapes qui mènent à notre mission.

Après l’hiver, le printemps

Ce que la chenille ressent comme la fin du monde s’appelle ... papillon.

Toute transition commence par l’achèvement d’une période.
L’entre-deux est parfois difficile. On vit une certaine période d’errance, une sorte d’hiver.
Une fois qu’on a vaincu notre ombre et décidé d’aller à la poursuite de notre mission, les conditions se mettent souvent en place pour favoriser l’atteinte de notre objectif.

Et vous ... êtes-vous passionné ?
Avez-vous déjà connu votre printemps ?

À méditer : “Si j’étais à la fin de ma vie, qu’est-ce que je regretterais de n’avoir pas fait ?”

P.-S.

Inspiré de : « À chacun sa mission. Découvrir son projet de vie. » - Jean Monbourquette