Encyclopédie Atypique Incomplète
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
samedi 27 août 2011
On est ce que l’on fait le plus souvent...
Peu importe ce que l’on pense ou ce que l’on veut réellement,
on est avant tout ce que l’on fait.
D’abord parce que l’entourage et l’environnement ne réagissent pas aux idées mais aux actes :
Ensuite parce que l’on se détermine soi-même par le conditionnement que l’on se donne :
Enfin, aussi, parce que l’image que l’on projette contribue en retour à déterminer la réalité que l’on est :
Comme dans la prédiction auto-déterminante (répétez à quelqu’un qu’il est le meilleur et il le deviendra), si on agit tous les jours comme une personne déterminée et courageuse, c’est ainsi que les autres nous percevront, et le simple fait qu’ils nous perçoivent ainsi nous aidera à l’être ou à le devenir (et de même dans le cas contraire).
Ainsi, il faut penser et agir en fonction du « Je fais ce que je veux devenir ! ».
Mais cela peut faire peur...
On peut être angoissé par rapport au changement qui va s’opérer, peur de se mettre dans une situation d’insécurité, peur de ce que l’on va découvrir, peur de l’inconnu...
Mais finalement, au bout compte, cette « peur », c’est une peur de quoi ?
Comme tout le monde, on est capable de citer trois peurs en une seconde : par exemple qu’il pleuve avant que je sois arrivé, que mon conjoint cesse de m’aimer, du chômage, etc.
Pourtant pour avancer, il faut avoir confiance en nous...
J’ai confiance, mais en quoi ?
Alors là, il nous faut plus de temps pour trouver trois raisons d’avoir confiance !
C’est un tort, c’est ce qui explique que nous vivons plus dans la peur et sur un mode défensif (même si nous ne le montrons pas) que dans la confiance et sur un mode expansif.
Donc on se force à trouver trois raisons d’avoir confiance (ou cinq, ou dix).
Et on sépare les certitudes des fortes probabilités.
D’abord on s’efforce de trouver au moins une certitude positive dans le même registre que chacune des trois peurs que l’on a pu citer spontanément :
Mais il faut aussi trouver des certitudes positives encore plus importantes, et rassurantes, qui sont nos vraies raisons d’avoir confiance en l’avenir.
Il n’est pas inutile de les écrire, même si elles paraissent évidentes une fois quand les aura énoncées... On peut, par exemple, les noter sur une page d’un cahier ou d’un agenda, où l’on retombera forcément dessus un jour ou l’autre...
Pour finir cet article, je crois et j’écrit « J’ai plus de certitudes que de peurs ! »...