Encyclopédie Atypique Incomplète
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
mardi 16 mars 2010
A préparer pour l’apéritif ou en entrée avec une salade, ces rillettes de sardines sont très fraîches, et sur un bon pain bien toasté, un régal !
Préparation : 10 mn
Pour 4 personnes :
La sardine (Sardina pilchardus) est un poisson de la famille des Clupeidae, qui comprend également le hareng, l’alose, notamment.
Selon la région elle prend les noms de célan, célerin, pilchard, sarda, sardinyola.
Son nom provient de la Sardaigne car les Grecs avaient remarqué qu’elle abondait dans ses eaux côtières.
La pêche à la sardine remonte à l’Antiquité. C’est un poisson peu cher, riche en Oméga-3, phosphore, vitamine B3 et vitamine B6.
Ce n’est pas une espèce considérée comme menacée, mais suite à une surpêche (surexploitation de la ressource) elle a fortement régressé dans une grande partie de son aire de répartition où elle a été très abondante jusqu’au début du XXe siècle (en Baie de Douarnenez en France par exemple où elle a fait vivre plusieurs milliers de pêcheurs et ouvrières de conserveries.
Douarnenez est une commune bretonne du Finistère qui fut longtemps le premier port de pêche mondial de la sardine, et précurseur en matière de conserverie industrielle de poissons).
Selon la tradition, les sardines sont parées à la main, frites, séchées, rangées une à une dans des boîtes métalliques puis recouvertes d’huile d’olive vierge extras.
Des sardines de qualité se bonifient avec le temps et atteindront leur pleine saveur confites au bout de dix longues années d’affinage et d’impatience gustative !
La régression des sardines a des impacts sur les réseaux trophiques (chaines alimentaires) et la structure des écosystèmes. Elle pourrait contribuer à l’extension des zones marines mortes.
Inversement, certains scientifiques pensent que restaurer leurs populations pourrait contribuer à améliorer l’état des eaux, et notamment limiter les émissions de méthane (puissant gaz à effet de serre) des zones très dégradées (dystrophisées).
Et la recette :
Bon Apéritif !
Petit truc :
D’après une idée d’Isabelle Bonneau.