La trottinette... qui devrait être élue moyen de locomotion citadine par excellence (ça ne date pas d’hier certe mais c’est tellement pratique, que l’on y revient).

J’ai donc effectuée un petit test très simple :

Point de départ la Part Dieu avec trois petits rendez-vous en presque-île et retour au bureau.
Mon temps total ? 1 heure et 50 minutes et un coût équivalent à 2 tickets de métro.
Pour le même trajet, mais en voiture cette fois ci, il faut compter 2 heures et 30 minutes, deux euros de parking et n’oublions pas l’inquantifiable, à savoir une réelle bonne dose de stress !

Avantages :

On fait du sport (si si... il faut prendre de l’élan pour avancer...), on va partout ou presque, et cela beaucoup plus rapidement que pédestrement.
On observera égalemment que l’investissement est minime et largement rentabilisé au bout de quelques sorties...
Enfin, pour finir, on remarquera qu’à l’inverse de celle de nos ancêtres, elle est extrêmement maniable et allégée.

Inconvénients :

Quand on fait de la trottinette, on ne fait que de la trottinette !
Comprenez, que dans un premier temps, on ne peut pas trop ni se servir de son téléphone portable, ni répondre à une oeillade langoureuse (enfin tout dépend du sens de marche)...
Ce n’est pas impossible, je vous l’accorde, mais il faut être un peu aguerri.
Le coté « Je ne me muscle qu’une jambe » peut à la longue devenir un handicap, donc il faut être ou devenir, agile et habile et ainsi en changer (de jambe motrice) de temps en temps.
Autre petit souçis : où ranger sa trottinette une fois arrivé à son rendez-vous ?
Il n’existe pas encore de parking ou garage à trottinettes...

Bref vous l’aurez compris la trotinette est en passe de devenir le véhicule attitré du citadin et des citadines en pantalon...

Et sachez aussi qu’il existe des trottinettes à trois roues pour ceux qui craignent l’instabilité, ou encore à moteur électrique pour ceux qui aurait un peu de mal avec l’aspect physique de l’expérience...

Alors à quand la trotinette à vapeur ou à air comprimé ?

P.-S.

Illustration du Code de la route d’Albert Dubout (Marseille 1905-Mézy-sur-Seine, 1976)